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Des Bombardier en mission en Afghanistan
Une version militarisée du Global Express de Bombardier est entrée en service avec la Royal Air Force (RAF) du Royaume-Uni.
Deux de ces appareils ont été déployés sur une base non identifiée du Moyen-Orient afin d'effectuer des missions de reconnaissance
au dessus de l'Afghanistan, selon des sources militaires citées par les publications spécialisées Flight International et Air & Cosmos.
L'entrée en service des appareils, qui font partie du système ASTOR (Airborne Stand-Off Radar), a deux ans de retard sur le calendrier
initial.
Lorsqu'il sera achevé, le système ASTOR comprendra cinq appareils Global Express équipés de radars et huit stations de traitement
de données au sol. Au cours de missions de surveillance et de reconnaissance, ces appareils, rebaptisés Sentinel R1, recueilleront
diverses données au sujet du terrain et des cibles potentielles qui seront retransmises pratiquement en temps réel aux commandants
sur la ligne de front.
Un portrait global
«Le système ASTOR s'ajoutera aux autres systèmes de collecte de renseignements et fournira aux commandants un portrait global
de la situation sur le terrain, ce qui leur permettra de prendre des décisions immédiates sur la suite des opérations», a déclaré
le ministre britannique de l'Équipement et du Soutien à la défense, Quentin Davies, dans un communiqué diffusé cette semaine
pour marquer l'entrée en service d'ASTOR.
Jusqu'ici, le maître d'oeuvre du projet, Raytheon, a livré quatre appareils Sentinel R1 à la RAF. Il devrait livrer le dernier appareil
d'ici à la fin de 2008. Le Global Express est le plus gros biréacteur d'affaires de Bombardier. Sa version militarisée comprend des
radômes, soit des dômes placés sur le fuselage pour protéger les détecteurs, et des ailerons additionnels pour améliorer sa stabilité.
C'est en 1999 que le ministère britannique de la Défense a choisi Raytheon et le Global Express pour le système de surveillance. ASTOR
devait entrer en service en novembre 2006, mais la mise au point du programme a pris plus de temps que prévu.
Les États-Unis ont également considéré le Global Express comme plateforme pour leur propre programme de surveillance,
l'Aerial Common Sensor (ACS). En 2004, Lockheed Martin avait décroché un contrat de 879 millions US pour la livraison de cinq appareils
de surveillance pour l'armée et la marine.
Le contrat initial
Ce contrat initial devait se transformer en contrat de plus de sept milliards pour la livraison de 52 appareils supplémentaires.
Lockheed Martin avait d'abord opté pour le biréacteur régional Embraer 145 comme plateforme, mais elle avait fini par se rendre
compte que l'appareil brésilien était trop petit pour tout l'équipement nécessaire. Elle avait alors choisi le Global Express, quatre fois
plus cher. La Défense américain a préféré annuler le programme en janvier 2006.
La marine a décidé de faire cavalier seul et de lancer son propre processus pour remplacer ses avions de surveillance. Elle pourrait
choisir une version «surveillance» de son appareil de lutte anti-sous-marin, le P-8 Poseidon, un dérivé du Boeing 737. De son côté,
l'armée américaine a rencontré les intégrateurs intéressés en mai dernier et entendait lancer un nouvel appel d'offres cet automne.
Le responsable du programme, le colonel Robert Carpenter, a alors fait savoir que l'armée penchait pour une version militarisée
d'un biréacteur d'affaires ou d'un turbopropulseur, ce qui ouvrira la porte au Global Express et au Q400 de Bombardier.
Une version militarisée du Global Express de Bombardier est entrée en service avec la Royal Air Force (RAF) du Royaume-Uni.
Deux de ces appareils ont été déployés sur une base non identifiée du Moyen-Orient afin d'effectuer des missions de reconnaissance
au dessus de l'Afghanistan, selon des sources militaires citées par les publications spécialisées Flight International et Air & Cosmos.
L'entrée en service des appareils, qui font partie du système ASTOR (Airborne Stand-Off Radar), a deux ans de retard sur le calendrier
initial.
Lorsqu'il sera achevé, le système ASTOR comprendra cinq appareils Global Express équipés de radars et huit stations de traitement
de données au sol. Au cours de missions de surveillance et de reconnaissance, ces appareils, rebaptisés Sentinel R1, recueilleront
diverses données au sujet du terrain et des cibles potentielles qui seront retransmises pratiquement en temps réel aux commandants
sur la ligne de front.
Un portrait global
«Le système ASTOR s'ajoutera aux autres systèmes de collecte de renseignements et fournira aux commandants un portrait global
de la situation sur le terrain, ce qui leur permettra de prendre des décisions immédiates sur la suite des opérations», a déclaré
le ministre britannique de l'Équipement et du Soutien à la défense, Quentin Davies, dans un communiqué diffusé cette semaine
pour marquer l'entrée en service d'ASTOR.
Jusqu'ici, le maître d'oeuvre du projet, Raytheon, a livré quatre appareils Sentinel R1 à la RAF. Il devrait livrer le dernier appareil
d'ici à la fin de 2008. Le Global Express est le plus gros biréacteur d'affaires de Bombardier. Sa version militarisée comprend des
radômes, soit des dômes placés sur le fuselage pour protéger les détecteurs, et des ailerons additionnels pour améliorer sa stabilité.
C'est en 1999 que le ministère britannique de la Défense a choisi Raytheon et le Global Express pour le système de surveillance. ASTOR
devait entrer en service en novembre 2006, mais la mise au point du programme a pris plus de temps que prévu.
Les États-Unis ont également considéré le Global Express comme plateforme pour leur propre programme de surveillance,
l'Aerial Common Sensor (ACS). En 2004, Lockheed Martin avait décroché un contrat de 879 millions US pour la livraison de cinq appareils
de surveillance pour l'armée et la marine.
Le contrat initial
Ce contrat initial devait se transformer en contrat de plus de sept milliards pour la livraison de 52 appareils supplémentaires.
Lockheed Martin avait d'abord opté pour le biréacteur régional Embraer 145 comme plateforme, mais elle avait fini par se rendre
compte que l'appareil brésilien était trop petit pour tout l'équipement nécessaire. Elle avait alors choisi le Global Express, quatre fois
plus cher. La Défense américain a préféré annuler le programme en janvier 2006.
La marine a décidé de faire cavalier seul et de lancer son propre processus pour remplacer ses avions de surveillance. Elle pourrait
choisir une version «surveillance» de son appareil de lutte anti-sous-marin, le P-8 Poseidon, un dérivé du Boeing 737. De son côté,
l'armée américaine a rencontré les intégrateurs intéressés en mai dernier et entendait lancer un nouvel appel d'offres cet automne.
Le responsable du programme, le colonel Robert Carpenter, a alors fait savoir que l'armée penchait pour une version militarisée
d'un biréacteur d'affaires ou d'un turbopropulseur, ce qui ouvrira la porte au Global Express et au Q400 de Bombardier.